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06 septembre 2017

Crézé lauréat des Trophées 2017 de la construction Batiactu


L'équipe Crézé s'est vue décerner le trophée de la construction Batiactu 2017 métiers d'art pour la restauration de la serre de la Gobinière à Orvault (44).
"Le jury a apprécié la maîtrise de ce savoir-faire avec une belle réutilisation des matériaux qui permet de conserver un élément fragile du patrimoine qui malheureusement disparaît."

L’équipe Crézé s’est vue décerner le trophée 2017 de la construction Batiactu dans la catégorie métiers d’art pour la restauration de la serre de la Gobinière à Orvault (44).

Extraits Batiactu :

PATRIMOINE. La serre de la Gobinière du parc Michel Baudry (Orvault, Loire-Atlantique) qui était attaquée par la rouille a failli disparaître, remplacée par un facsimilé moderne. Mais, contre toute attente, une entreprise de serrurerie-ferronnerie a entrepris de la restaurer en employant des techniques de pointe, permettant de rendre vie à cette structure plus que centenaire.

Le parc Michel Baudry appartenait autrefois au château de la Gobinière, aux portes de Nantes. Bel espace de 7 hectares, racheté aux Sœurs de la Retraite en 1976, il accueille aujourd’hui dans des dépendances le service culture et sport de la ville d’Orvault ainsi que différents ateliers de loisirs pédagogiques et artistiques. Adossé à un bâtiment se trouvait une serre, construite dans la seconde moitié du 19e siècle, dont l’avenir était incertain : rongée par la rouille, l’intégrité même de la structure était menacée au point que la mairie la considérait comme irrécupérable et prévoyait d’en faire reconstruire une, à l’identique, perdant donc l’authenticité des lieux.

Mais la société Crézé a eu une toute autre idée : pour le même budget, l’entreprise de serrurerie-ferronnerie a déployé des trésors de patience et de savoir-faire pour conserver la structure historique en la renforçant, sans détériorer l’esthétique originelle. Les intervenants ont même collaboré avec le Centre technique des industries mécaniques de Nantes (Cetim) afin de valider un processus de soudure spécifique permettant d’assembler fer ancien et fer neuf, au moyen d’éprouvettes du matériau et de radiographies.

Résultat : le maître d’ouvrage (et maître d’œuvre) a récupéré une serre du 19e siècle flambant neuve, et remise aux normes. Le chantier n’aura duré que six mois (entre juin et décembre 2016) et aura nécessité 178 k€ d’investissements. Mais comment évaluer la prolongation de vie du patrimoine ?